Contexte général
Depuis une dizaine d’années,
la fiabilité des composants, circuits intégrés
ou assemblages, est un des facteurs majeurs conditionnant
le développement de la microélectronique.
Il en est de même pour les microsystèmes dont
la pénétration des marchés est liée
à la démonstration d’une fiabilité
opérationnelle satisfaisante.
A cela, plusieurs raisons : d’une part, avec la banalisation
de l’électronique dans tous les secteurs d’activité
humaine, les profils de mission sont devenus extrêmement
sévères, en particulier du point de vue des
contraintes environnementales ; dans le même temps,
la complexité croissante des technologies rend leur
susceptibilité aux contraintes plus délicate
à gérer en terme de robustesse ; enfin, les
niveaux de fiabilité exigés maintenant dans
la plupart des applications sont extrêmement élevés.
A titre d’exemple, l’industrie automobile focalise
sur 10 FIT le taux de défaillance (1 FIT correspond
à une défaillance sur 109/heure). Dans beaucoup
d’autres applications, c’est pratiquement le
zéro défaut qui est demandé sur une
durée de vie déterminée.
Cette situation nécessite un renouvellement complet
des méthodes de construction et de démonstration
de la fiabilité. Les bases de la haute fiabilité
se situent au niveau de la conception, des choix technologiques,
de la maîtrise des procédés et de la
modélisation physique des mécanismes de défaillances,
un des objectifs étant de garantir des distributions
de défaillances aussi resserrées que possible
en fin de durée de vie.
Transparents de présentation
du RTP
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