Editorial
Gérard Losfeld
Le système universitaire de documentation
Le choix des sept sites pilotes
Des chiffres et des lettres : comparaisons internationales
Section des thèses : La
gestion des thèses au SCD de Paris 4
Une intervention atypique dans le circuit des thèses
caractérise cette section.
Sylvie Fayet, Paris
500 thèses par an à Orsay
Orsay, créé par Irène et Frédéric Joliot-Curie, compte
maintenant plus de 10 000 étudiants ; 500 d'entre eux, chaque
année, soutiennent leur thèse.
Marie-Claude Chevalier et Marie-France Such, Orsay
La question des thèses de médecine
Actuellement, s'engage une véritable réflexion
professionnelle sur les acquisitions et la nécessaire sélection
des documents possédés par la bibliothèque.
Anne Dujol, Montpellier
Thèses de droit
La formation à la recherche est également une formation
par la recherche, selon Louis Favoreu, directeur de l'école
doctorale des sciences juridiques et politiques d'Aix-Marseille.
Le "microfilmage" des thèses a résolu une fois pour
toutes le problème de la saturation des rayons.
Jean-Claude Roda, Aix-en-Provence
Les applications de l'ABES
Téléthèses
Au Canada, en Allemagne, aux Pays-Bas...
Service des thèses canadiennes
Mel Simoneau et Jean-Eudes Bériault, Ottawa
Thèses en ligne
A propos des initiatives en cours en Allemagne et aux Pays-Bas
Stefan Gradmann, Göttingen
Le dossier "thèses"
Quelques éléments pour un dispositif futur
Alain Diez, Paris
La Thèse ? une institution universitaire au statut ambigu : épreuve d'initiation (et d'intronisation souvent) et document savant, attestation d'une aptitude à la recherche et en même temps contribution au progrès scientifique par un travail original sur un point déterminé. Ambiguïté qui justifiait sans doute son statut en tant que document, enfoui et jamais véritablement diffusé ou du moins objet de réécriture avant diffusion, ce qui pouvait prendre plusieurs années.
Par une conjoncture heureuse comme " l'histoire du livre
" en recèle, en quelques décennies, sont apparues :
¥ la thèse dite de nouveau régime, qui unifie toutes les
thèses françaises ;
¥ la possibilité, grâce aux nouvelles technologies et en
particulier à l'édition numérique, de diffuser plus largement
tout document ;
¥ la prégnance de la notion d'information et des relations
qu'elle entretient soit avec la problématique de la connaissance
(information/connaissance/savoir) soit avec l'environnement
(notion de veille stratégique ou technologique).
C'est dire que le statut de la thèse, témoignage individuel
ou si l'on peut dire de laboratoire, est à reconsidérer et
qu'en tout état de cause l'accès rapide et direct au contenu de
la thèse est devenu d'un intérêt majeur.
De ce point de vue, le système de Thèse à la carte, comme
celui que propose l'Atelier des thèses de Lille (voir dans ce
même n° d'Arabesques) ne peut qu'être utile, comme est d'une
importance première le relais pris par WebDoc à l'ABES : tout
chercheur pourra non seulement avoir accès à un catalogue
unique et exhaustif mais aussi, au-delà, au document même.
Ainsi, pourra-t-on passer d'un système patrimonial de repérage
de document à un système fonctionnel et parfaitement au service
de l'usager. En tout cas, comme tête de réseau ou comme
partenaire obligé, avec la collaboration du réseau des
bibliothèques universitaires, qui ont la charge, sur chaque
site, de recenser les thèses et d'en assurer éventuellement la
communication, l'ABES ajoute ce service à son cahier des charges
: ainsi ces thèses seront-elles à même d'être un élément
majeur, parce que vivant, de l'information scientifique et
technique dont la collectivité a tant besoin.
Gérard Losfeld
Président du CA de l'ABES
L'expérimentation pilote est une phase essentielle dans la
mise en oeuvre du système universitaire de documentation. Plus
qu'un test grandeur nature des fonctionnalités du SU, il s'agit
en effet d'un véritable déploiement anticipé, qui permettra
non seulement de tester les fonctionnalités du futur système,
mais aussi de vérifier le fonctionnement global du système sur
le plan technique, fonctionnel et organisationnel.
C'est au prix d'un investissement important des sites pilotes et
d'une collaboration étroite avec l'ABES que l'expérimentation
pourra jouer pleinement son rôle dans la vérification
d'aptitude du système. D'où, parmi les critères de choix
discriminants, la disponibilité d'une ressource informatique
locale et la nomination d'un correspondant local, interlocuteur
privilégié de l'ABES pendant la préparation et la mise en
oeuvre de l'expérimentation. Autres critères obligatoires, un
accès satisfaisant au réseau Renater et un certain nombre de
spécifications matérielles, destinées à garantir des
conditions techniques minimales d'expérimentation.
Enfin les sites candidats devaient être équipés d'un système
intégré de gestion de bibliothèque, l'expérimentation
incluant les échanges entre système central et systèmes
locaux, clé de voûte du sytème universitaire de documentation.
A la suite de l'appel à candidatures adressé par la
sous-direction des bibliothèques et de la documentation le 16
février 1998, 27 bibliothèques se sont portées candidates.
L'ABES et le Ministère se sont réjouis du nombre de réponses,
interprété comme un signe de motivation et d'intérêt pour le
SU.
La mise en place du système, facteur de changement, étant
souvent défini comme une charge, cette attitude volontaire est
pour l'ABES extrêmement encourageante.
Les questionnaires auxquels devaient répondre les candidats
ont été dépouillés par le " chantier déploiement
". En cas de doute ou lorsque les réponses étaient
insuffisantes, les bibliothèques ont été contactées par
téléphone. Un dossier a ainsi été constitué pour la
commission de choix, comprenant une fiche descriptive par
établissement, des statistiques globales, et des tableaux
thématiques permettant de comparer les différentes
candidatures.
Quelques éléments intéressants ressortent des statistiques :
une répartition par réseau représentative du paysage national
- 13 établissements OCLC, 4 Sibil, 5 BN-Opale et 5 "
hors-source " -; une large couverture géographique, à
l'exception de Paris (4 bibliothèques seulement) et du Sud-Ouest
(2 bibliothèques) ; la présence de 6 centres régionaux du
CCNPS et de 3 CADIST ; un faible nombre de petites bibliothèques
en termes de collections ; la présence de la majorité des
fournisseurs de SIGB en BU : GEAC, Ameritech (Dynix) - les plus
représentés - Sinorg, Ever, Ex Libris, DRA Multilis.
La commission de choix s'est réunie le 29 mai. Etaient
présents en tant que membres de la commission M. Claude Jolly et
Mme Chantal Freschard pour l'administration centrale, M. Gérard
Losfeld, Mme Suzanne Santiago, Mme Marie-Thérèse Martini et M.
Michel Auffret pour l'ABES, M. Denis Pallier pour l'Inspection
générale des bibliothèques, M. Bruno Van Dooren, Mme Arlette
Pailley-Katz et M. Raymond Bérard pour l'ADBU, représentant les
bibliothèques. La commission s'est fondée sur les critères
obligatoires présentés ci-dessus pour sélectionner les
candidatures recevables.
Puis le choix a été effectué en fonction de critères
complémentaires, permettant d'obtenir un échantillonnage
représentatif de bibliothèques par la diversité des sources de
catalogage - la liste finale comporte 2 bibliothèques de chacune
des 3 sources et 1 bibliothèque " hors-source "-, par
la diversité des SIGB, et par la couverture géographique et
thématique.
Le choix final a été arrêté par Mme Francine Demichel,
directrice de l'enseignement supérieur.
Dès l'automne 1998, les sites pilotes seront sollicités : réunion régulière d'un groupe de travail, composé des 7 correspondants, associé à la mise au point du dossier d'expérimentation, puis tout au long du premier semestre 1999, préparation de l'expérimentation en local, le déploiement des 7 sites intervenant au quatrième trimestre 1999.
Annie Brigant
Annie.Brigant@abes.fr
SCD de Lille 3
SCD de Nice Sophia-Antipolis
SCD de Lyon 2
SCD de Rennes 2
SICD de Grenoble 2 et 3
SCD de Perpignan
SCD de l'université du Maine
Avec une estimation d'environ 10 500 thèses soutenues chaque année jusqu'en 2001, la France est comparable aux grands pays scientifiques que sont les Etats-Unis, l'Allemagne ou le Royaume-Uni ; elle est " au premier rang pour le nombre de thèses par million d'habitants. " Bien sûr, ce cocorico est à interpréter en fonction des différences d'ordre structurel, de la diversité des nomenclatures disciplinaires, de la nature des thèses et de la participation des étrangers.
Pays | Nombre de thèses |
Millions d'habitants |
Thèses par million d'habitants |
Observations |
Allemagne en 1993 | 12 400 | 81 | 153 | après élimination des thèses de médecine |
Canada en 1993 | 3 356 | 29 | 116 | |
Danemark en 1992 | 512 | 5,2 | 98 | rien en économie-gestion |
Etats-Unis en 1994 | 41 011 | 260 | 158 | |
France en 1995 | 9 800 | 58,5 | 168 | hors médecine et odontologie |
Royaume-Uni en 1994 | 8 300 | 58 | 143 | dont un millier de thèses "professionnelles" |
* Rapport sur les études doctorales, Paris, Ministère de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie, décembre 1997, 120 p.
Pour l'université Paris IV Sorbonne - Paris IV comme pour d'autres universités parisiennes, la conservation des thèses fut d'abord le rôle de la bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne. C'est depuis 1986 que le service commun de la documentation de Paris IV assure, systématiquement, la collecte et la communication des thèses soutenues dans l'université. Il s'agit donc d'un fonds de thèses relativement jeune et homogène, approchant aujourd'hui les 5 000 titres. Cette mission fut au début délicate pour le SCD, puisqu'aux difficultés habituelles rencontrées par tous les SCD pour mettre en place une collecte rapide et exhaustive, s'ajoutaient le manque de locaux dans le quartier de la Sorbonne et la mise en place d'un service nouveau autour d'une collection encore embryonnaire. Dans le cadre de sa politique de recherche, l'université prit la décision de créer, au sein du SCD, une section spécifique pour les thèses, installée en 1993* dans des locaux rénovés au 18 bis, rue de la Sorbonne.
Outre les fonctions traditionnelles de conservation, signalement et communication des thèses, cette section intervient de manière assez atypique dans le circuit des thèses, bien en amont de la soutenance. C'est elle, en effet, qui est chargée de l'information des doctorants et des procédures de dépôt : diffusion des normes de présentation et du Guide du candidat au doctorat, diffusion et vérification des formulaires d'enregistrement, recueil des thèses en trois exemplaires avant soutenance (300 dépôts par an en moyenne), transmission à l'Atelier national de reproduction de Lille des thèses à " microficher ", demandes de corrections post soutenance... C'est d'ail-
leurs la chasse aux corrections qui est la plus lourde à gérer. Lorsque le jury a autorisé la reproduction de la thèse sous réserve de corrections, dans un tiers des cas environ, il faut souvent plusieurs relances pour que l'auteur intègre les modifications demandées ; il ne le fait d'ailleurs pas toujours, ou trop tard. Il faut aussi compter avec les perfectionnistes, de plus en plus nombreux, qui apportent après soutenance et spontanément des corrections que personne ne leur a demandées. Cette organisation, particulière à Paris IV, du circuit des thèses ne fonctionne, bien sûr, que grâce à une bonne collaboration et un partage des tâches bien défini, entre le service des doctorats et le SCD. Son point fort est de garantir l'exhaustivité et le suivi rigoureux des collections ; le dépôt à la bibliothèque est une condition sine qua non de la soutenance.
Sur le plan de la consultation des thèses, la section,
d'abord confidentielle, prend peu à peu place dans les habitudes
des chercheurs : un peu plus de 1 200 communications sur place en
1997, dont la moitié porte sur des thèses récentes. La section
reçoit également beaucoup de demandes de prêt entre
bibliothèques, les microfiches restant peu utilisées et nombre
de lecteurs souhaitant consulter l'original.
Un gros quart, toutefois, de ces demandes de prêt entre
bibliothèques est adressé par erreur à la section des thèses,
par confusion avec la bibliothèque interuniversitaire de la
Sorbonne. Merci d'ailleurs aux collègues chargés du PEB qui
auront lu ces quelques lignes d'en prendre note!
D'autre part, du fait même de son orientation vers la recherche,
la section des thèses constitue un bon support pour les
activités de formation du SCD en direction des étudiants de
2ème et 3ème cycles. Les actions les plus abouties dans ce
domaine sont deux cycles d'initiation à la méthodologie
documentaire, l'un de 6 heures pour 60 étudiants de maîtrise et
DEA en anglais, l'autre de 12 heures pour 100 étudiants de
maîtrise en musicologie. Ils sont accompagnés de TP autour des
divers cédéroms que la section des thèses met à disposition
du public et de séances, sur rendez-vous, d'initiation à
Internet. Les étudiants sont ainsi de plus en plus nombreux à
fréquenter la section pour utiliser des cédéroms
bibliographiques.
Enfin, la configuration du SCD de Paris IV confère un rôle
particulier à la section des thèses. En raison de la dispersion
géographique des sites d'enseignement, répartis par cycles et
par disciplines, le SCD se compose de bibliothèques intégrées,
qui ne desservent pas forcément tous les cycles de toutes les
disciplines, et qui sont donc complémentaires d'établissements
interuniversitaires comme la Sorbonne, Sainte-Geneviève, Langues
orientales... Dans ce cadre, la section des thèses a vocation à
maintenir la coopération avec toutes les composantes de
l'université, UFR et écoles doctorales notamment, y compris
celles dont tous les cycles ne sont pas desservis par les
sections du SCD.
Sylvie Fayet
Sylvie.Fayet@paris4.sorbonne.fr
* Université Paris-Sorbonne - Paris IV
M. Georges Molinié, président de l'université
1, rue Victor Cousin - 75230 PARIS CEDEX 05
M. Bruno Van Dooren, directeur du service
commun de la documentation de l'université
Bibliothèque du centre du Grand Palais
Tel : 01 42 25 96 40 - Fax : 201 45 62 15 03
Perron Alexandre III. Cours de la Reine 750008 PARIS
Mme Sylvie Fayet - section documentaire des
thèses 18 bis, rue de la Sorbonne 75005 PARIS
Tel : 01 40 46 25 18 - Fax : 201 44 07 11 59
1, rue Victor Cousin - 75230 PARIS CEDEX 05
Le centre scientifique d'Orsay, UFR scientifique de
l'université de Paris-Sud - Paris XI*, à l'origine annexe de la
Faculté des sciences de Paris puis Faculté des sciences, a
été créé en 1955 par Irène Joliot-Curie et Frédéric
Joliot.
Habitant Gif sur Yvette, ils avaient remarqué que le Domaine de
Launay était bien desservi depuis le quartier latin par la ligne
de Sceaux. Ils cherchaient également un espace assez grand pour
y accueillir dans de bonnes conditions les appareils et
instruments d'étude (accélérateurs, cyclotron) dont ils
avaient besoin pour le développement de leurs travaux de
recherche.
De plus, Frédéric Joliot avait toujours eu l'objectif
d'implanter une activité d'enseignement complémentaire de la
recherche. C'est ainsi que les bâtiments de l'Institut de
physique nucléaire furent d'abord construits près de la ligne
de chemin de fer devenue RER, très vite suivis des premiers
bâtiments d'enseignement et de la bibliothèque universitaire,
installés sur le même niveau du versant de l'Yvette, au-dessus
des premiers.
La faculté a perpétué le talent scientifique de ses créateurs
: deux Prix Nobel de physique, Pierre-Gilles De Gennes et Georges
Charpak, ont passé une partie significative de leur carrière à
Orsay.
Une particularité du centre scientifique est que les 11 000
étudiants inscrits se répartissent de manière équivalente
entre les trois cycles, avec en moyenne 3500 étudiants par
cycle. Les étudiants en première année de 3ème cycle
préparent un DEA (Diplôme d'étude approfondie) dans la
discipline de leur choix et sont affectés à un laboratoire de
recherche où ils peuvent ensuite préparer leur thèse.Le nombre
de places étant limité, seuls les étudiants ayant eu une
mention à la maîtrise intègrent cette formation. Une charte
concernant la préparation des thèses au sein de l'université
Paris-Sud est proposée à tous les doctorants : elle formalise
les différentes recommandations à l'usage des différents
partenaires concernés par l'élaboration d'une thèse de
doctorat.
L'année de la soutenance, un dossier définissant les
formalités est remis au doctorant. Deux mois et demi avant la
soutenance, le doctorant doit rencontrer le délégué aux
thèses de l'école doctorale de sa spécialité qui, au vu du
manuscrit et après avis du directeur de thèse, choisira deux
rapporteurs (arrêté du 30 mars 1992). Une proposition de jury
est ensuite faite au délégué aux thèses qui la signera après
avoir pris connaissance des rapports scientifiques des
rapporteurs. Le jury de soutenance est désigné par le chef
d'établissement sur avis du responsable de l'école doctorale.
Les membres du jury désignent parmi eux un président et un
rapporteur. Le directeur de la thèse fait partie du jury mais ne
peut être rapporteur.
Le "formulaire d'enregistrement de thèse soutenue"
est rempli par le doctorant, dix-sept jours avant la soutenance.
Après la soutenance, le dossier complet doit être déposé au
service des études doctorales, avec les quatre exemplaires de
thèse signés et le permis de reproduire. S'il y a des
corrections à effectuer, le jury n'ayant pas complété le
permis de reproduire, le doctorant a trois mois pour faire les
corrections.
La bibliothèque universitaire envoie régulièrement une
personne récupérer les exemplaires de la thèse et les
formulaires d'enregistrement. C'est à ce moment que la
responsable des thèses de la bibliothèque universitaire peut
effectuer les vérifications et qu'elle complète certaines zones
du formulaire (code discipline, numéro d'identification,
RBCCNÉ). Elle signale, s'il y a lieu, les problèmes à la
scolarité qui agit en conséquence. L'enregistrement de la
thèse est effectué dans la base de données des thèses sur
File maker pro.
La thèse est ensuite cataloguée et traitée avant son rangement
en magasin (trois exemplaires sont gardés : un pour le prêt
local, l'autre pour la conservation et le troisième pour le
prêt entre bibliothèques).
On procède aussi à l'envoi des éléments pour le signalement
et la sauvegarde sur microfiches : un exemplaire de la thèse
avec un formulaire est adressé à l'Atelier national de
reproduction des thèses de Grenoble. Le deuxième formulaire est
adressé à l'INIST - Institut de l'information scientifique et
technique - à Nancy via l'ABES pour alimenter la base
Téléthèses. Lorsqu'une thèse est soumise à brevet (le cas
est fréquent lorsque le doctorant effectue un travail de
recherche en contrat avec une entreprise privée par exemple pour
les thèses de chimie et d'informatique), des délais de
confidentialité doivent être respectés qui interdisent la
communication.
Les exemplaires sont déposés à la bibliothèque qui les garde
en réserve jusqu'à l'expiration du délai de diffusion (si
aucune date n'a été mentionnée par le jury, un rappel est fait
auprès du président puis des membres du jury pour fixer une
date).
Le traitement des thèses est lourd pour une communication faible
: sur les 500 thèses soutenues, environ 20 % sont demandées en
prêt dans les deux ans qui suivent la soutenance. Ensuite, la
proportion des prêts tombent en dessous de 5%.
Nous avons toutefois remarqué que le signalement des thèses
dans Docthèses a augmenté le nombre de thèses communiquées et
nous espérons que l'accès prochain sur le web de la liste des
thèses soutenues permettra une meilleure lisibilité de ces
documents, donc une communication plus grande en attendant
l'accès en ligne du texte intégral.
Marie-Claude Chevalier et Marie-France Such
Section sciences du SCD de l'université de Paris-Sud - Paris
XI
La bibliothèque de l'Unité pédagogique médicale* (UPM) reçoit, en un seul exemplaire, les thèses des
trois UFR** de son aire de compétence : Médecine, Odontologie, Staps** (le deuxième exemplaire est conservé par la section médecine du centre-ville). Ces thèses y sont entièrement en libre accès sur des rayonnages à part et non intégrées au fonds médecine réparti selon la classification NLM (National Library of Medicine). Elles sont classées par année et à l'intérieur de l'année par leur numéro d'ordre. Cet exemplaire est celui du prêt, qu'il s'agisse du prêt local ou du prêt entre bibliothèques. Pour la médecine, nous différencions les thèses dites " d'exercice ", des thèses de doctorat par un préfixe différent, ce qui donne à la cotation :
¥ thèses d'exercice de médecine :
TM98.MON-44
¥ thèses de doctorat de médecine :
TU98.MON-3
¥thèses d'odontologie :
TN98.MON-11
¥ thèses des staps :
TX97.MON-2.
L'enquête, conduite en 1996 par le ministère (SDB), indiquait qu'il existait entre 2,5 millions et 3 millions de thèses conservées dans les bibliothèques universitaires, dont 1 320 000 en Médecine/Pharmacie.
S'il apparaît normal que les BU recensent et conservent les thèses produites par leur université, les bibliothécaires se trouvent confrontés au problème de place sur les rayonnages ainsi qu'au temps de traitement que cela induit, vu la part non négligeable que les thèses représentent dans l'accroissement annuel des collections d'une bibliothèque universitaire de médecine. La bibliothèque de l'Unité pédagogique médicale reflète bien cette réalité puisqu'elle a reçu en 1997, 284 titres de thèses ; pour la médecine : 176 thèses d'exercice et 52 thèses d'université (doctorat d'Etat), 49 thèses d'odontologie et 7 thèses STAPS.
A cela il faut ajouter les 721 thèses " microfichées ", et 210 mémoires de spécialités. Cela représente un accroissement annuel de 1215 titres, dont 494 imprimés, alors que les acquisitions d'ouvrages de la bibliothèque représentent, pour la même période, 826 titres pour 1040 volumes.
Si le " catalogage auteur " des thèses et mémoires peut être effectué rapidement, il en est tout autrement de " l'indexation analytique sujet " ; car le sujet d'une thèse, souvent extrêmement pointu - on se souvient du sujet de thèse d'un des personnages du film " On connaît la chanson " sur Les chevaliers paysans de l'an mille au lac de ... - s'accorde mal avec notre indexation matière RAMEAU, langage d'indexation précoordonné, comme avec notre méthode d'indexation globale de la monographie, alors qu'un système de descripteurs de type MESH (Medical Subject Headings), langage postcoordonné, conviendrait mieux.
Ainsi, à l'UPM, les thèses sont-elles immédiatement cataloguées dans Sibil, comme nous les retrouvons dans Téléthèses, puis dans DocThèses mais avec retard, obligeant l'usager à conduire les deux recherches, l'une sur le catalogue en ligne (Sibil ou Pancatalogue), l'autre sur le cédérom.
Et parfois même, cela nécessite une troisième recherche sur
le site web de la BIUM**. Avec pour chacune d'entre elles,
l'utilisation de logiciels différents et des clés d'accès
différentes.
Outre la nécessaire mise en place d'accès unifiés à
l'information, il faudrait s'interroger sur l'indispensable
multiplication des possibilités d'accès aux contenus : résumé
(les thèses de médecine n'en offrent pas), table des matières,
bibliographie et pourquoi pas un accès plein texte, ce qui
supposerait que d'une part, la question des droits d'auteur soit
résolue, et d'autre part, celle, essentielle, d'évaluation des
contenus.
Si les thèses imprimées sont fort consultées - sur place ou prêtées à domicile ou encore prêtées entre bibliothèques - et constituent un fort volume d'activité de prêt, en témoigne l'enquête précitée, qui indiquait 130 000 communications ou prêts annuels des thèses Médecine/Pharmacie, les thèses sur microfiches sont, elles, rarement consultées (0% en Médecine/Pharmacie dans l'enquête de 1996). Pour notre part, nous n'avons prêté le lecteur portable de microfiches que trois fois depuis 1993.
Cela signifie cependant que chaque thèse imprimée est, statistiquement, prêtée une fois tous les dix ans. Dans ces conditions, le bibliothécaire s'interroge sur le ratio place/temps de traitement/utilité, d'autant que le plus souvent les thèses consultées le sont plus pour connaître d'autres thèses antérieures sur le même sujet, ou pour servir de modèle de présentation ou de rédaction, ou encore pour la bibliographie. Dans l'enquête de 1997***, 18% des usagers considèrent la thèse comme un document mineur.
D'un côté, nous pensons qu'il est légitime que les thèses
soient déposées à la bibliothèque de l'université de
soutenance, sorte de dépôt légal, qu'il serait d'ailleurs
nécessaire d'élargir à l'ensemble des publications de
l'université : polycopiés de cours, articles des chercheurs...
D'un autre côté, nous nous interrogeons fortement sur la
qualité des contenus produits (eu égard au temps de travail
déployé en catalogage et en prêt) et sur la quantité de
rayonnage nécessaire à leur conservation.
Actuellement, s'engage une véritable réflexion professionnelle
sur les acquisitions et la nécessaire sélection des documents
possédés par la bibliothèque, qui ainsi, en quelque sorte, les
" labellise " ; depuis 1998, nous avons décidé de ne
plus accepter les mémoires de diplômes de spécialité, dont la
réception était anarchique.
On le voit, mal exploités bien qu'induisant une forte
activité de traitement et de prêt, les thèses et mémoires
reviennent au coeur des problématiques professionnelles
actuelles : conservation, numérisation, question juridique,
politique d'acquisition. Questions essentielles auxquelles, au
delà des bibliothèques, ce sont, me semble-t-il, aux
universités de répondre avec l'objectif de repenser la
politique nationale de conservation et de diffusion.
* Ouverte en mars 1993, la bibliothèque de médecine de l'UPM
est l'une des neuf sections (neuf bibliothèques distinctes) du
SICD de Montpellier, qui comporte trois sections de médecine ;
l'UPM rassemble les collections en libre accès, depuis 1990 pour
les thèses, 1988 pour les périodiques et 1985 pour les
ouvrages.
Anne Dujol, SICD de Montpellier
dujol@upm.montp.inserm.fr
Service interétablissements de coopération
documentaire
Section médecine. Unité pédagogique médicale
Tel : 04 67 41 58 15 - Fax : 204 67 04 05 34
75 rue de la Cardonille
34093 MONTPELLIER CEDEX 5
** UFR
Unité de formation et de recherche
STAPS
Sciences et techniques des activités physiques et sportives
BIUM
Bibliothèque interuniversitaire de médecine de Paris
*** SCP Communication,
Les pratiques des utilisateurs du signalement des thèses et
des utilisateurs de thèses,
Maisons-Alfort, 1997
La conception actuelle de la thèse de doctorat ne date que de
la fin du XIXème siècle. Jusqu'alors, la thèse était
essentiellement un exercice oral, une argumentation et non comme
aujourd'hui un travail écrit. C'est vers 1840 que la
dissertation écrite a pris une certaine importance.
La collection des thèses imprimées de la Faculté de droit de
Paris (Cujas) commence à cette date, celle d'Aix-en-Provence
commence en 1844. Les thèses de cette époque ne comptent guère
plus de vingt pages pour le droit romain et trente à quarante
pages pour le droit français. Dans son Manuel de logique
juridique à l'usage des étudiants (1855), Félix Berriat
Saint-Prix montre bien, qu'à cette époque, la soutenance jouait
un rôle plus important que la dissertation écrite :
"thèse rédigée, dit-il, n'est pas même à moitié
préparée".
Très vite cependant, des textes réglementaires codifient les
obligations des candidats au doctorat en droit. Le décret du 20
juillet 1882 impose de rédiger deux dissertations, dont l'une
nécessairement sur le droit romain ; celui du 30 juillet 1895
divise le doctorat en droit en deux sections comprenant l'une,
les sciences juridiques, l'autre, les sciences économiques et
politiques, avec une seule dissertation ; celui du 2 mai 1925,
enfin, décide que le sujet de la thèse doit se rapporter aux
matières prévues pour l'examen de l'un des diplômes d'études
supérieures obtenu par le candidat. En 1828, dans son guide,
Comment il faut faire sa thèse de doctorat en Droit, Henri
Capitant donne les statistiques annuelles du nombre de thèses de
droit passées chaque année en France. Pour la seule année
1910, il dénombre 353 thèses pour Paris (163 en sciences
juridiques, 190 en sciences politiques et économiques) et 271
pour les facultés de province.
L'école doctorale de sciences juridiques et politiques
d'Aix-en-Provence,créée en 1992, est une des premières écoles
doctorales reconnues par le Ministère de l'éducation nationale,
dans ce secteur. Sa taille est imposante avec 16 DEA qui
regroupent 468 étudiants et 3 doctorats, auxquels sont inscrits
562 étudiants ! Le rapport du troisième cycle à la maîtrise
est impressionnant ; en regard d'un nombre de maîtrises
délivrées qui a été de 750 en 1996, on compte, pour
1997-1998, 468 étudiants en DEA, 310 étudiants en DESS et une
cinquantaine de DU de troisième cycle, auxquels il faut ajouter
562 postdiplômés, qui ont inscrit un sujet de thèse...
A considérer ces chiffres bruts, on pourrait croire que la
plupart des étudiants de maîtrise trouvent une place dans le
troisième cycle. La réalité est toute autre car, d'une part
nombre d'étudiants de qualité provenant d'autres universités
sont admis au troisième cycle aixois (8 des 16 DEA accueillent
plus de 50% d'étudiants extérieurs) et d'autre part,
l'université autorise les titulaires d'un diplôme de troisième
cycle à en préparer un second.
Les bibliothèques universitaires sont de création
récente. L'instruction ministérielle du 4 mai 1878 organisa ces
bibliothèques, qui furent constituées par la réunion des
bibliothèques facultaires. C'est ainsi que celle d'Aix fut
fondée le 26 novembre 1879 par la réunion des facultés de
Droit, de Théologie et des Lettres, qui existaient alors.
L'université d'Aix-Marseille étant, jusqu'en 1960, la plus
importante de province par l'effectif de ses étudiants et sa
faculté de droit, une des plus rayonnantes par la célébrité
d'enseignants - citons Simeon et Portalis, corédacteurs du Code
civil - on comprendra aisément que sa collection de thèses de
droit, tant françaises qu'étrangères, soit une des plus
importantes, quoique inférieure en nombre à celle de Cujas, qui
n'a pas pu les dénombrer lors de l'enquête de 1996 !
Concernant les seules thèses étrangères, le procès-verbal de
la commission de la bibliothèque, réunie le 29 mai 1936, nous
alerte déjà sur la place qu'elles occupent ; on parle de 400
mètres linéaires !
L'échange de thèses étrangères a pratiquement cessé et nous
ne recevons plus que celles de l'Université de Tübingen,
jumelée à la nôtre, soit une cinquantaine, bon an mal an.
Ce qui a radicalement changé la donne, c'est le "
microfilmage " des thèses françaises qui a résolu une
fois pour toutes le problème de la saturation des rayons.
La plupart des thèses - nous verrons plus loin pourquoi pas
toutes les thèses - sont désormais reproduites sous forme de
microfiches. Avant la soutenance, les candidats doivent déposer
au service du doctorat de leur faculté trois exemplaires
dactylographiés de leurs thèse accompagnés de deux formulaires
d'enregistrement de thèse datés et signés, l'un destiné au
signalement de la thèse dans la base de données TELETHESES,
l'autre destiné à l'Atelier national de reproduction des
thèses de Lille. Après la soutenance, la thèse est déposée
à la bibliothèque universitaire en trois exemplaires, un pour
la communication sur place, un pour le prêt entre bibliothèques
et le dernier pour la conservation.
Ceci est la règle ; son application subit cependant quelques
distorsions de la part des écoles doctorales de droit. En effet,
environ 18% des thèses de droit échappent à la reproduction,
soit parce qu'elles ont un caractère confidentiel, ce qui est
extrêmement rare, soit parce que le candidat n'a pas corrigé sa
thèse dans les délais ce qui conduit le jury à refuser
l'autorisation de reproduction, soit, dans la plupart des cas,
parce que la thèse est excellente et que l'école doctorale
souhaite la faire imprimer et commercialiser.
Quant au prêt entre bibliothèques, on peut dire que les thèses
imprimées sur papier font toujours l'essentiel de son "
fonds de commerce ".
Quoi qu'il en soit, le nombre de thèses microfichées chaque
année diminue lentement mais régulièrement, passant de 449 en
1996 à 280 en 1997. Ce qui est bien dommage car leur
communication représente un huitième des transactions dans la
bibliothèque.
Jean-Claude Roda, directeur du SCD
Université Aix-Marseille III
Cette structure de l'école doctorale présente un grand intérêt dans nos disciplines, dans la mesure où l'on assiste, depuis quelques années, à une considérable augmentation du nombre d'étudiants de 3ème cycle, accompagnée d'un changement dans la manière de concevoir celui-ci. Le diplôme d'études approfondies n'est pas seulement le moment d'une réflexion critique, comme l'était le " diplôme d'études supérieures ", mais doit comporter aussi une initiation aux techniques de recherche. Il ne faut pas oublier, en effet, que la formation à la recherche est également une formation par la recherche, dont l'intérêt et l'importance vont sûrement augmenter dans les années à venir. Développer le sens critique, l'ouverture d'esprit, le besoin d'établir des comparaisons - notamment avec les droits étrangers -, la connaissance des ressources documentaires et leur utilisation, ne peut qu'être profitable aux futurs juristes.
Louis Favoreu, directeur
Ecole doctorale des sciences juridiques et politiques
d'Aix-Marseille
DEA : diplôme d'études approfondies ;
par extension,
la formation doctorale correspondante.
DESS : diplôme d'enseignement supérieur spécialisé.
DU : diplôme universitaire.
L'Atelier national de reproduction des thèses, créé en 1971, a pour mission d'assurer la reproduction des thèses sur microfiches et leur diffusion gratuite auprès d'un certain nombre de bibliothèques universitaires ou établissements assimilés. Depuis 1984, l'ANRT de Lille reproduit les thèses de doctorat, tous niveaux et tous régimes confondus, concernant les sciences humaines, les lettres et arts et les sciences juridiques, politiques et sociales. L'Atelier de Lille assure également toute une série de prestations à la demande d'institutions ou de particuliers.
Si l'auteur ne s'y oppose pas, l'Atelier opère une diffusion commerciale des thèses microfichées. Il peut également réaliser une reproduction sur papier de la thèse, dans sa présentation et son format d'origine, à partir de la microfiche.
Il est publié trimestriellement (trois fascicules par an) un " Catalogue des thèses reproduites ". Les thèses y sont classées par disciplines avec des renvois de discipline à discipline. Ce catalogue, réalisé depuis 1971, est disponible à l'ANRT, année par année (2 500 titres par an).
L'Atelier procède à la réédition d'ouvrages anciens, appartenant au domaine public, sur support micrographique ou papier.
Il peut être réalisé, à la demande de l'auteur, une
reproduction de sa thèse, en dix exemplaires, au minimum.
Les ouvrages sont alors présentés en format 16 x 24, pages
imprimées recto-verso. Ils n'ont ni ISBN ni ISSN et doivent
être considérés comme des reproductions photocopiées, à fin
privée. Ils ne peuvent donc entrer dans les circuits com-
merciaux habituels et ne doivent, en aucun cas, être vendus en librairie ou à compte d'auteur.
Dès qu'une instance éditoriale traditionnelle se déclare prête à financer l'opération, l'Atelier peut assurer la reproduction de la thèse. C'est la maison d'édition qui choisit le(s) titre(s), fixe le tirage, précise le copyright et règle la question des droits d'auteur.
Depuis le 1er janvier 1997, les Presses universitaires du Septentrion*, sous la direction de Pierre Leconte, et l'Atelier national de reproduction des thèses de Lille*, placé sous la responsabilité d'Elisabeth Fichez, proposent un nouveau service, appelé Thèse à la carte, qui offre la possibilité d'acquérir une thèse sous la forme d'un livre, avec copyright et ISBN.
Le but est de permettre aux chercheurs, aux spécialistes d'un domaine, aux bibliothécaires, aux documentalistes, aux groupes socio-économiques, à toute personne intéressée par un domaine universitaire, de se procurer une information sur papier ; il s'agit de rendre la recherche scientifique plus accessible.
Chaque mois, plus de cent thèses viennent compléter le catalogue, qui comptait mille titres en 1997 et en aura deux fois plus à la fin de l'année 1998.
Jean-Gabriel Caby, directeur commercial
Presses universitaires du Septentrion
*Les Presses universitaires du Septentrion sont
une association de six universités :
Lille I, Lille II, Lille III, Littoral, Valenciennes et
Hainaut-Cambrésis, Fédération universitaire polytechnique de
Lille.
Septentrion www.septentrion.com
Tel : 03 20 41 66 80
Fax : 03 20 41 66 90
septentrion@septentrion.com
BP 199 - Rue du Barreau
59654 VILLENEUVE D'ASCQ CEDEX
*Université Charles de Gaulle - Lille III
BP 149
59653 VILLENEUVE D'ASCQ CEDEX
Atelier national de reproduction des thèses de
Lille
Tel : 03 20 30 86 73
Fax : 03 20 54 21 95
9, rue Auguste Angellier
59046 LILLE CEDEX
Il reproduit et diffuse gratuitement hors commerce, auprès
des BU, les thèses en sciences, en économie et gestion et en
médecine et pharmacologie.
Son budget annuel est de 650 000 F. Il emploie six agents et un
" contrat-emploi-solidarité ", dispose de deux
caméras, une " développeuse ", une "
duplicatrice " et deux PC. L'ANRT de Grenoble reproduit 7
500 thèses par an.
Les thèses sont reproduites sur microfiches diazoïques pour la diffusion gratuite et commerciale, à partir du dactylogramme fourni, sans composition ni refrappe. Le tirage, variable selon les disciplines, est en moyenne de 80 exemplaires, pour la diffusion gratuite. Un tirage supplémentaire est fait à la commande de toute instance éditoriale publique ou privée pour commercialisation.
Pour ce tirage supplémentaire, les étudiants, les enseignants et les établissements publics bénéficient d'un tarif réduit. Il est possible de souscrire un abonnement pour certaines séries de thèses. Ainsi, chaque semaine, des abonnés reçoivent systématiquement toutes les thèses d'informatique - environ 10 % des thèses actuellement reproduites - pour un coût de 20 F HT l'exemplaire.
Daniel Génovèse
ANRT de Grenoble
Université Pierre Mendès-France-Grenoble II
ANRT de Grenoble
Tel et fax : 04 76 82 55 13
BP 47 - 38040 GRENOBLE CEDEX 9
Téléthèses, base de données bibliographiques, créée en 1986, recense les thèses soutenues en France dans les universités et les établissements habilités à délivrer le doctorat :
¥ depuis 1972 pour les sciences, les lettres, sciences
humaines et sociales ;
¥ depuis 1983 pour les disciplines de santé - médecine,
pharmacie, odontologie ;
¥ depuis 1990 pour la médecine vétérinaire.
L'ABES assure les traitements informatiques et coordonne le circuit de signalement des thèses.
Téléthèses compte près de 340 000 références, réparties en 3 fichiers :
- 71 000 en lettres, sciences humaines et sociales ;
- 104 000 en sciences ;
- 162 000 dans les disciplines de santé.
L'accroissement annuel de la base est de 20 000 thèses, dont 8
000 sont des thèses d'exercice dans les disciplines de santé.
La notice d'une thèse est produite à partir du formulaire
d'enregistrement de thèse soutenue, obligatoirement rempli par
l'étudiant, quelques jours avant la soutenance.
Aides et contrôles sont apportés par le service de scolarité
et par la bibliothèque de l'université.
Les données bibliographiques, auteur, directeur, discipline,
université et date de soutenance, sont complétées par des
mots-clés et un résumé apportant ainsi plus de précision à
la recherche documentaire.
L'ABES assure l'intégration des données et les traitements
informatiques, coordonne le circuit de signalement et l'édition
des produits.
Le délai d'intégration d'une thèse dans la base est au minimum
de six mois. En réalité, la complexité et la lourdeur du
circuit de signalement et le nombre des différents intervenants
(universités, bibliothèques, pôles de signalement) font que
mi-98, à peine 50% des thèses soutenues en 1997 sont signalées
L'ABES assure une mise à jour mensuelle de la base.
Les thèses signalées dans Téléthèses sont consultables :
- sur papier, à la bibliothèque de l'université ou
établissement de soutenance ; on peut les obtenir en contactant
les services de prêt entre bibliothèques (PEB) ;
- sur microfiches, dans les bibliothèques universitaires de la
même discipline (depuis 1986 en lettres et sciences et depuis
1992 les thèses d'Etat et de doctorat des disciplines de
santé).
Chaque mois, environ 3 000 utilisateurs interrogent
Téléthèses ; 5% des connexions sont effectuées par Telnet et
95% par minitel.
Les utilisateurs sont essentiellement des étudiants,
enseignants-chercheurs, bibliothèques, entreprises du secteur
public et privé en France mais aussi à l'étranger.
Accès public par minitel :
3615 SUNK* THE
3616 SUNIST THE
Accès avec contrat
Ils sont soumis à la signature d'un contrat de service à
demander à l'ABES.
Service clientèle : client@abes.fr
Ces accès sont soumis à la signature d'un contrat de service à
demander à l'ABES.Service clientèle : client@abes.fr
¥ INTERNET/RENATER
Telnet frmop11.cnusc.fr
¥ TRANSPAC
Tel : 08 36 06 24 24 ou 08 36 06 44 44
N"NUI de l'utilisateur"-134071023
¥ MINITEL
1B 3614 . . . # 134071023
Le montant de la consultation est de 150 F TTC par heure de connexion.
Le cédérom DocThèses contient l'ensemble des notices de Téléthèses. Largement diffusé, c'est désormais le mode de consultation privilégié dans les bibliothèques universitaires. En version MS DOS et en version Windows, il est édité deux fois par an.
DocThèses est coédité par l'ABES et la société Bibliopolis. Bibliopolis le diffuse.
Bibliopolis
http://www.bibliopolis.fr
contact@bibliopolis.fr
Tel : 01 44 83 81 81 Fax : 01 44 83 81 83
50, rue Paradis 75010 PARIS
Christiane Lagarrigue
theses@abes.fr
Les thèses canadiennes sont la clé des recherches actuellement effectuées dans les universités canadiennes. Comme la plupart d'entre elles ne sont pas diffusées commercialement et qu'il n'existe que quelques exemplaires de chacune, il est souvent difficile de les localiser et d'en faire l'acquisition, d'où l'utilité du Service des thèses canadiennes de la Bibliothèque nationale du Canada.
Ce service produit des exemplaires sur microformes des thèses de doctorat et de maîtrise soutenues, dans le but de les vendre ou de les prêter aux chercheurs, aux établissements et au grand public, tant au Canada qu'à l'étranger. Le programme a commencé en 1965, avec quatre universités ; actuellement, cinquante-trois y participent.
Il répertorie environ 10 000 thèses tous les ans, ce qui représente approximativement 80 à 85 % de toutes les thèses de maîtrise et de doctorat soutenues devant les universités canadiennes.
Les étudiants des universités participantes au programme autorisent la BNC à reproduire leurs thèses sur demande. Les universités soumettent ensuite les thèses, chacune accompagnée de l'autorisation signée par l'étudiant, au Service des thèses. Les thèses sont cataloguées par la BNC en assignant à chacune des thèses un ISBN (International Standard Book Number) numéro international normalisé du livre et en les inscrivant dans divers produits et bases de données ; par exemple, AMICUS, le nouveau système d'information de la BNC, Canadiana, la bibliographie nationale, Dissertation Abstracts International et Masters Abstracts International. Finalement, toutes les thèses sont archivées, sur des microfiches à l'halogénure d'argent, afin d'assurer la conservation du patrimoine universitaire canadien.
J-E. Bériault et M. Simoneau, BNC
http://www.nlc-bnc.ca/jsc/
Mel Simoneau et Jean-Eudes Bériault sont respectivement gestionnaire du service des thèses canadiennes et coordonnateur des systèmes de la direction générale des acquisitions et services bibliographiques à la BNC.
On peut observer, aujourd'hui, un nombre impressionnant (et d'une certaine manière étonnant) d'activités autour de la gestion des thèses électroniques dans les bibliothèques allemandes et néerlandaises ainsi que dans leurs réseaux respectifs.
Le serveur du projet allemand " Dissertationen Online
" (thèses en ligne) par exemple, recense déjà dix-neuf
projets voisins dans la seule Allemagne.
La Deutsche Bibliothek, la Bibliothèque nationale, vient de
démarrer une activité importante dans le domaine des
publications en réseau, qui sera centréesur les thèses
électroniques, "Sammlung von Netzpublikationen".
Plusieurs bibliothèques universitaires néerlandaises déploient
des activités considérables en ce domaine ; l'exemple
peut-être le plus éminent est la bibliothèque universitaire de
Groningen avec son importante collection de thèses
électroniques.
Aux Pays-Bas, aussi, la Koninklijke Bibliotheek en tant que bibliothèque nationale est active en ce domaine tant sur le plan national que par sa participation dans l'important projet européen NEDLIB (Networked European Deposit Library).
Le projet fédéral " Dissertationen Online " déjà mentionné est exemplaire en ceci qu'il regroupe la quasi-totalité de ces aspects communs dans ses sous-projets intitulés Métadonnées, Recherche, Aspects légaux, Formats des documents, Documents multimédia et Assistance aux auteurs.
Les mêmes problèmes ont été traités dans le projet WebDOC mené par Pica et dans lequel les thèses électroniques occupaient une place importante.
Outre le fait que WebDOC est un excellent exemple de l'utilité de la collaboration pour résoudre les problèmes généraux liés à la gestion des thèses électroniques, le projet a contribué à rendre visible un autre fait important.
Lorsqu'on considère les possibilités de création et de gestion du contenu sur l'Internet et le rôle éventuel des bibliothèques dans ce contexte, il est évident que la production intellectuelle des universités &endash et donc notamment les thèses électroniques &endash est un des rares domaines de publication électronique non encore entièrement soumis à la logique commerciale des maisons d'édition, offrant la possibilité d'un rôle actif aux bibliothèques en tant qu'institutions centrales des universités.
Ce même fait explique aussi &endash du moins en partie &endash la prolifération assez étonnante de projets en ce domaine. Elle semble étonnante en ceci que le nombre impressionnant de projets correspond aujourd'hui à un volume de thèses électroniques existantes, qui est plutôt modeste : les serveurs recensés par " Dissertationen online " en Allemagne détiennent au maximum une quarantaine de thèses.
Il est vrai que la multiplicité des projets en ce domaine
s'explique en partie par le fait que dans les deux pays la
réglementation des procédures de promotion relève du domaine
de l'autonomie universitaire et que &endash par conséquent
&endash un certain nombre de problèmes ne peut être résolu
que localement.
Mais la raison de fond me semble résider dans le fait que, par
le biais des thèses électroniques, se joue le rôle futur des
bibliothèques dans un modèle informatique en changement rapide.
Sur le plan fonctionnel et technique, les thèses électroniques ne semblent pas présenter de nouveaux problèmes spécifiques.
En fait, les questions le plus souvent débattues dans les deux pays sont en principe les mêmes que pour les documents électroniques en général : le problème des différents formats de fichier, celui de la préservation à long terme ou les différentes approches pour la création des 'metadata' &endash pour ne nommer que trois exemples &endashne soulèvent guère de problèmes qui seraient spécifiques aux thèses électroniques.
Certaines questions &endash par exemple, le problème des méthodes d'authentification des documents, dont la pertinence est flagrante pour les thèses dans le contexte des procédures de promotion &endash se posent avec une acuité spécifique en ce qui concerne les thèses, mais ces questions restent des aspects, en principe, généraux.
La gestion des thèses électroniques n'est donc pas une question technique : les solutions à appliquer (ou à trouver) seront pour la plupart des solutions Internet standard, bien qu'il puisse y avoir une valeur ajoutée de la part des bibliothèques, surtout en ce qui concerne les aspects qualitatifs de la génération des métadonnées et de l'indexation. L'enjeu de fond ici est plutôt d'ordre culturel, voire politique, en ceci qu'il concerne directement le rôle futur des bibliothèques dans les nouveaux modes de gestion et de distribution des informations : si les bibliothèques universitaires ne parvenaient pas à acquérir un rôle majeur en ce domaine, qui est un des rares secteurs de production intellectuelle non encore totalement soumis à une logique commerciale, on aurait toute raison de se poser des questions sur l'avenir de ces mêmes bibliothèques. Ce constat, ainsi que le caractère très général des solutions techniques, devrait davantage renforcer les structures coopératives : plutôt que de réinventer éternellement la roue dans des domaines techniques, les bibliothèques ont tout intérêt à profiter des outils développés en coopération afin de pouvoir concentrer leur énergie dans les domaines de l'acquisition et de la gestion des thèses électroniques. Etant donné la nature transnationale des structures d'information Internet, une telle coopération ne saurait se limiter à un cadre national : l'expérience de WebDOC témoigne des avantages à tirer d'une coopération internationale en ce domaine ; la volonté continue de collaboration de bibliothèques néerlandaises et allemandes offre, à la communauté bibliothécaire française, la possibilité d'une coopération au niveau européen.
Stefan Gradmann
stefan.gradmann@pica.nl
Stefan Gradmann, directeur du GBV - Gemeinsamer Bibliotheksverbund - réseau de bibliothèques d'Allemagne du Nord, de 1996 à 1998, travaille actuellement aux Pays-Bas.
Si, au ministère de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie, la direction de la recherche et plus particulièrement la sous-direction de la recherche et des études doctorales est en charge des thèses en tant que travail de recherche, la direction de l'enseignement supérieur, avec sa sous-direction des bibliothèques et de la documentation relayée par les services communs de documentation, les deux Ateliers nationaux de reproduction des thèses et l'Agence bibliographique de l'enseignement supérieur, assure les missions de collecte, de conservation, de diffusion et de signalement articulées ainsi :
- aide aux doctorants en matière de
bibliographie, puis de rédaction du bordereau de signalement
(mots-clés et résumé) ;
- collecte des bordereaux et transmission aux
trois pôles de signalement (INIST pour les sciences, BMIU de
Clermont-Ferrand pour les disciplines de la santé, ABES pour les
lettres, le droit et les sciences humaines) qui en assurent la
saisie pour l'alimentation de Téléthèses ;
- signalement des thèses soutenues et
conservées par le biais de la banque de données Téléthèses
et du cédérom DocThèses, maintenus et produits par l'ABES ;
- collecte des thèses, au moment de la
soutenance, en trois exemplaires pour le catalogage local (pas
partout), la conservation, la communication locale et à distance
(PEB) et la transmission aux deux ateliers nationaux de
reproduction des thèses ;
- diffusion sous forme de microfiches à toutes
les sections concernées des bibliothèques universitaires par
les deux ANRT (Lille pour les lettres, le droit, les sciences
humaines ; Grenoble pour les sciences) et impression à la
demande.
Chaque thèse est photographiée sur microfiche argentique
(cela constitue la microfiche mère), reproduite en nombre sur
microfiche diazoïque, adressée aux BU et à l'auteur.
Ces missions sont définies par l'arrêté du 25 septembre 1985
sur les modalités de dépôt, signalement et reproduction des
thèses ou travaux présentés en soutenance en vue du doctorat.
Après cette énumération d'acteurs et d'opérations,
l'observateur ne peut que conclure à la trop grande complexité
du dispositif et à sa faible efficacité :
trop de partenaires en jeu,
un catalogage souvent redondant (BU, pôles, ANRT) et peu
satisfaisant car la notice qui devrait faire référence (celle
de Téléthèses) est la moins scientifique, produite à partir
du bordereau et non du document, une diffusion générale qui
n'est que de principe puisque les microfiches, malcommodes, ne
sont que rarement employées par les lecteurs.
Sur la question du catalogage, le système universitaire va, comme imaginé puis prévu, changer radicalement la donne puisque chaque thèse sera cataloguée par la bibliothèque où elle sera déposée, en Unimarc, avec les référentiels d'autorité auteurs et matières retenus pour les monographies, et ce dans le catalogue collectif.
Sur la question de la diffusion générale, assurée aujourd'hui sous forme d'envoi de microfiches, la solution commence à se dégager.
Un point semble acquis : la reproduction et l'expédition
massive de microfiches doivent être arrêtées.
Leur utilisation dans un grand nombre de bibliothèques n'est pas
à la hauteur des ressources consommées. Cependant il pourrait
être judicieux de ne pas abandonner le support microfiche pour
deux raisons. D'une part un certain nombre de bibliothèques
entretiennent leur fonds de microfiches et souhaitent le
poursuivre en spécifiant des profils bien définis (bonne
couverture d'un champ disciplinaire, fonds compact et exploitable
avec un équipement bon marché). D'autre part, la microfiche
dite mère est réalisée sur support argentique et possède de
ce fait des qualités reconnues en matière de conservation. Il
est intéressant de doubler la conservation locale de
l'exemplaire papier par un exemplaire microphotographique.
Une diffusion sur papier a été entreprise par l'ANRT de Lille sous le titre "Thèse à la carte", petits volumes imprimés en 16x24 (cf p. 10). Pour les 2 500 thèses de lettres, sciences humaines et juridiques de 1997, environ 800 auteurs ont accepté d'être diffusés sous cette forme, sans coût mais sans rémunération, sous copyright à leur nom et sous ISBN de Septentrion (les Presses universitaires de Lille). Cette initiative rencontre un succès important auprès des utilisateurs, puisque une moitié environ de ces 800 thèses ont été commandées au moins une fois, certaines bibliothèques, par exemple, ayant commandé toutes les thèses disponibles d'un champ disciplinaire donné.
Quant à la diffusion par voie numérique, si elle s'impose à l'évidence, elle peut être déclinée sous différentes modalités, et la situation est mûre maintenant pour aborder une phase expérimentale.
Deux options vont être creusées.
La première option revient à considérer
que seule la thèse imprimée sur papier, ayant reçu après
soutenance le visa du jury, est véritablement la thèse. En
conséquence, la numérisation à l'aide d'un scanner de toutes
les pages du document et la mise à disposition du fichier
"image" est la solution la plus simple pour
diffuser le contenu du travail doctoral.
C'est la voie qu'a ouverte l'atelier de Lille en même temps
qu'il implantait la chaîne de production de "thèse à la
carte". Chaque thèse reçue à l'ANRT de Lille est donc
d'une part, photographiée pour la fabrication de la microfiche,
d'autre part, scannée pour permettre son impression à la carte
. Dans la chaîne d'impression, les fichiers d'origine sont
transformés et prennent en fin de parcours une forme facilement
exportable en PDF image. Depuis la fin de 1997, 3 500 thèses ont
été traitées ainsi. C'est ce premier lot de fichiers qui va
être utilisé, dès la fin de cette année, pour constituer un
serveur de thèses expérimental.
L'approche opposée, c'est - pour aller vite - celle qui soutient que les thèses sont, de nos jours, toutes rédigées sur ordinateur et qu'elles sont donc numériques dès leur naissance. Inutile de dire que ce numéro d'Arabesques tout entier ne suffirait pas au débat contradictoire sur le sujet. Partant de ce principe, une expérimentation a été conduite à l'INSA de Lyon (150 thèses par an) pour permettre la publication électronique de ces thèses, elle aussi sous PDF mais là, en mode texte. Ce projet mûrit très favorablement et sera lui aussi visible dès la fin de cette année.
Ces deux pistes de publication électronique de thèses seront articulées autour de la mise en oeuvre anticipée par Pica du module WebDoc et de son catalogue Webcat.
Ainsi, via un accès commun qui sera à terme l'accès au catalogue collectif SU, nous pourrons, au début 1999, expérimenter vraiment ces deux modes de diffusion et avancer dans la réflexion qui nous aidera à formaliser le dispositif pour l'an 2000 et l'ouverture du système universitaire de documentation.
Alain Diez
bureau de la modernisation
Sous-direction des bibliothèques et de la documentation
Direction de l'enseignement supérieur
http://sdbib.mesr.fr/bibadr/bilenqw.htm
http://sdbib.mesr.fr/bibadr/Guide98thèse.htm
http://www.abes.fr/teleth.htm
http://csidoc.insa-lyon.fr/these/thaccueil.html
http://www.septentrion.com/
http://wwwlib.umi.com/dissertations/
http://etext.lib.virginia.edu/ETD/ETD.html
http://www.bibl.ulaval.ca/doelec/theses/
http://www.lib.uwaterloo.ca/TUG/ETD/info.html
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