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Références dans le texte et notes infrapaginalesEn sciences duresLa règle ISO stipule seulement que "les notes doivent être limitées au maximum". Cette remarque convient parfaitement aux écrits scientifiques. Les scientifiques mettent souvent leurs références dans le texte entre parenthèses ou entre crochets : ... has been noted at altitudes as low as 2 500 m (MacFarland, 1974, p. 650). Voici l'entrée correspondante dans la liste de références qui sera donnée par ordre alphabétique : MACFARLAND, RA. Influence of changing time zones on air crews. Aerospace Medicine 45, 1974, p. 648-658. En sciences mollesLes notes figurant dans les thèses en sciences humaines ne sont pas seulement des références. Elles déplacent en bas de page les éléments du texte qui pourraient inhiber la lecture et la compréhension, tout en restant directement accessibles à ceux qui veulent entrer dans le détail ou connaître la source des citations. Au début de votre travail, dans le menu Insertion/Note, demandez que les notes soient placées au bas de la page où se trouve le texte auquel elles se réfèrent. Pour la commodité de la lecture, évitez de renvoyer les notes en fin de chapitre, regrettable habitude qui les rend pratiquement inutilisables. Quant aux notes regroupées en fin d'ouvrage, elles ne se justifient que par le souci d'économie des éditeurs. Cette pratique est scientifiquement indéfendable. Les notes infrapaginales paraîtront avec le même interlignage que le texte. Elles sont séparées du texte par un filet, mais on peut éliminer ce filet si on le désire et le remplacer par un double interlignage. Leur corps est automatiquement inférieur d'un ou deux points au corps du texte. Un conseil : rédigez intégralement les notes au moment où vous composez le texte sur ordinateur et où vous avez encore les références sous les yeux. Word les gère intelligemment (ce qui veut dire que vous pouvez en ajouter et en retirer à votre gré). Toutes les références contenues dans le corps du texte doivent être identifiées, soit dans le texte même, (style ISO pour les scientifiques), soit dans les notes infrapaginales, soit dans la liste de références placée immédiatement après le texte principal. Présentation des notes infrapaginalesLes notes de commentaire se traitent typographiquement de la même manière que le texte courant. Elles sont souvent des abrégés de notes développées qu'on trouvera dans la liste des références. Le nom de l'auteur précède toujours son prénom. La citation complète dans la liste des références correspondrait à ceci : Appels de noteLes appels de note s'inscrivent automatiquement en exposant d'un corps inférieur à celui du texte. Raffinement suprême (pour satisfaire les éditeurs les plus exigeants) : faites précéder l'appel de note d'une espace insécable d'un corps plus petit que celui de l'appel de note. Mauvais exemple :Dada doute de tout1. Bon exemple :Dada doute de tout 2. Numérotation des notesMalheureusement, Word compose les numéros des notes de bas de page en exposant, ce qui ne correspond à aucune norme. Si vous avez une âme d'éditeur, vous pouvez les abaisser au niveau de la ligne en sélectionnant le numéro de note. Dans le Menu Format choisissez Police, dans Attributs désélectionnez Exposant en cliquant sur la croix. De retour dans la note, mettez un point après le numéro. Ce travail de dentelle peut être entrepris si vous avez de la patience et relativement peu de notes. Bibliographie ou références bibliographiques ?L'ISO 7144 fait la distinction entre les "références bibliographiques" et la "bibliographie" proprement dite. Les références bibliographiques sont les références numérotées de tous les documents cités dans le texte. Cette liste est placée après le texte principal en précédant les illustrations et tables les plus importantes. La bibliographie est composée des documents non cités dans le corps du texte mais effectivement utilisés par l'auteur, classés par ordre alphabétique. S'il y a plusieurs publications du même auteur, on les classe par ordre chronologique de publication. Ces documents seront énumérés dans une annexe dénommée "Bibliographie". Les bibliographies importantes (plus de 500 titres) pourront faire l'objet de subdivisions thématiques. Le Guide de présentation d'une thèse à l'usage du candidat au doctorat est moins exigeant. Les doctorants français peuvent appeler "Bibliographie" toutes leurs sources d'information, qu'elles aient été citées dans le texte ou non. Cette bibliographie, numérotée, sera placée après le texte principal et avant les annexes, c'est-à-dire au même endroit que les "références bibliographiques" de l'ISO. Logiciel bibliographique personnelIl faut commencer à organiser votre collecte d'information à partir du premier jour de votre recherche. Toute référence bibliographique, toute transcription d'interview ou de visite, tout compte rendu d'expérience etc., doit faire l'objet d'une notation rigoureuse et immédiate. Vos sources et les références exactes des citations doivent être répertoriées13. Prenez cette habitude, qui pourra vous paraître fastidieuse, mais qui vous évitera des graves désagréments et des retards de dernière minute, voire des ajournements de soutenance. Vous pourrez remplacer les anciennes fiches en bristol par une base de données personnelles contenant tous les détails bibliographiques essentiels. Votre bibliographie sera ainsi constituée automatiquement. Pro-Cite (parmi nombre d'autres logiciels bibliographiques) vous permet de présenter la bibliographie de votre thèse à partir des normes qui vous sont imposées en vue du travail universitaire. Si ultérieurement votre thèse se transforme en livre ou en article, vous pourrez réutiliser les mêmes éléments bibliographiques en appliquant les normes de votre éditeur professionnel sans saisie supplémentaire. Pour plus de renseignements sur les logiciels de ce genre, consultez le site Web http://www.ritme.com/ Abréviations et siglesSi les abréviations spécifiques à votre texte et indispensables à sa compréhension sont nombreuses, elles doivent être répertoriées dans une liste des abréviations et des symboles figurant dans les Préliminaires. Sinon, il faut les définir dès leur première apparition dans le texte. Pour les abréviations courantes, voici quelques
exemples de rédactions correctes :
Locutions honnies
par l'ISO |
cf. | confer(comparez avec = voir) |
et al. | et alii(et d'autres) |
ibid. | ibidem(au même endroit) |
id. | idem (le même) |
infra | ci-dessous (plus bas) |
loc. cit. | loco citato(dans la même oeuvre, sur la même page) |
op. cit. | opere citato(dans la même oeuvre, sur une autre page) |
supra | ci-dessus (plus haut) |
La norme ISO 7144 affirme (p. 8) : "Des termes tels que op. cit, ibid et idem, ou leurs équivalents en d'autres langues, ne doivent pas être utilisés".
Cette interdiction est basée comme toujours sur les impératifs du style scientifique. Les littéraires perdront un certain flou artistique s'ils suivent cette recommandation à la lettre. Mais ils y gagneront en précision. C'est là sans aucun doute le bude l'opération.
7. Qui doit inclure : les raisons
d'entreprendre l'étude, son objet, ses objectifs, des remerciements pour
l'aide (financière, subventions, bourse) et celle des directeurs de thèse,
du jury etc. (ISO 7144, p. 4, chap. 10).
8. ISO 7144, p. 2.
9. Dans certaines Facultés le président du
jury est élu seulement au moment de la soutenance. Dans ce cas, on ne
citera que le directeur de thèse et les membres du jury.
10. ISO 7144, p. 2-3.
11. Ministère de l'Éducation nationale, de
la recherche et de la technologie, 1998. http://www.abes.fr/teleth.htm
12. ISO 7144, p. 4.
13. Dans Pro-Cite ou un autre
gestionnaire de références bibliographiques.
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Mise à jour le 22/03/2001
©1997- Anne Sanouillet, Urfist
PACA DEH
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