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Alimentation ininterruptible à panneau
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Extrait de l'article page 48 du numéro
272 Electronique
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L’alimentation que nous vous proposons de réaliser
a été conçue, à l’origine, pour alimenter des montages
électroniques placés dans des zones dénuées de toute source
d’énergie électrique. Il comporte, de ce fait, un panneau
solaire qui charge en permanence trois batteries Cd/Ni ou
Ni/MH de 1,2V au format des piles alcalines de type R6.
Simultanément, il peut alimenter n’importe quel montage
électronique fonctionnant sous une tension stabilisée de 5V et
dont la consommation n’excède pas 400mA. Comme pour les
chargeurs présentés par ailleurs dans ce numéro, les batteries
sont protégées contre une charge excessive mais avec une
méthode résolument différente de celle déjà vue. Par contre,
aucune protection n’a été prévue pour une décharge excessive
de ces dernières, le montage alimenté devant la réaliser si
nécessaire. Schéma de notre alimentation La figure 1 présente
le schéma de notre alimentation ininterruptible qui se laisse
facilement analyser. Le panneau solaire est suivi de la
traditionnelle diode anti-retour D*1 qui évite aux batteries
de se décharger dans ce dernier quand la luminosité ambiante
devient insuffisante. Comme pour le chargeur de batterie,
c’est une diode Schottky afin d’économiser ainsi le moindre
millivolt disponible. Le régulateur intégré IC*2 qui fait
suite est un LM317 monté, ici, en mode générateur de courant
constant. Compte tenu de la valeur de R*1, il fournit un
courant maximum de 60mA qui va donc devoir se partager entre
la charge de la batterie et la fourniture d’énergie à
l’appareil alimenté. Comme nous souhaitons pouvoir disposer
d’une tension stabilisée de 5 Volts et que la tension aux
bornes de la batterie est, d’une part trop faible, d’autre
part instable car dépendant de l’éclairement du panneau
solaire, nous avons fait appel à IC*1. Ce circuit, qui est un
LT1300 de Linear Technology, est un régulateur à découpage de
type «boost» (revoyez si nécessaire notre dossier du n°269
consacré aux alimentations à découpage). Il présente plusieurs
particularités remarquables dont celle de pouvoir fonctionner
avec des tensions d’entrée aussi basses que 1,8V tout en
délivrant en sortie une tension de 5V sous un courant pouvant
atteindre l’ampère. Ici, il est «bridé» volontairement à 400mA
par mise à la masse de son entrée I*lim. La diode D*2, le
condensateur C*2 et la self L*1 constituent les composants
externes classiques de tout régulateur à découpage de type
«boost», comme nous l’avons vu dans le dossier de notre n°269
d’octobre 2002. Si nous nous étions arrêtés à ce stade, le
montage serait certes parfaitement opérationnel, mais il
n’assurerait aucune protection de la batterie contre les
surcharges. C’est donc là le rôle dévolu à T*1, IC*3 et aux
composants passifs qui les entourent. En effet, IC*3 n’est
autre qu’un circuit intégré spécialisé fonctionnant comme une
diode zéner ajustable ; zéner dont la tension de seuil est ici
fixée par le potentiomètre P*1.
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