Si vous avez la
chance d’avoir un jardin, l’envie vous a peut-être pris d’y placer
quelques points lumineux afin de mieux voir comment vous y déplacer
la nuit ou bien, encore, pour faire de la dissuasion vis à vis
d’éventuels rôdeurs. Hélas, qui dit éclairage de jardin dit aussi
alimentation et qui dit alimentation dit nécessairement tranchées
pour passer les câbles qui la véhiculent. Outre le fait que «la
terre soit basse» comme le veut l’expression populaire, il suffit
qu’une belle allée dallée se trouve sur le tracé d’une tranchée pour
que le problème se corse. | |
|
|
|
|
|
Éclairage automatique à panneau solaire
|
Extrait de l'article page 42 du numéro
272 Electronique
pratique |
| |
|
|
|
|
Sans prétendre vous apporter le remède miracle, cet
article vous propose, tout de même, une solution avec la
réalisation d’un éclairage de jardin totalement autonome à
énergie solaire. Vous pourrez ainsi placer, où bon vous
semble, les différents points d’éclairage qui seront équipés
de notre montage puisque ceux-ci n’auront plus besoin de faire
appel au secteur EDF. Pour que notre réalisation reste
financièrement intéressante et offre le service pour lequel
elle a été prévue, diverses techniques visant à gérer au mieux
l’énergie y sont utilisées. Fort heureusement, elles ne sont
pas incompatibles de la fonction à réaliser comme vous allez
le constater sans plus tarder. Présentation Notre montage
fonctionne en conjonction avec un panneau solaire 12V
classique, une batterie au plomb à électrolyte gélifié, tout
aussi classique, et une ampoule basse tension 12V de 5 ou 21W
(selon l’autonomie et le mode de fonctionnement désirés). Tant
que la luminosité ambiante est suffisante, le montage reste
passif pour ce qui est de l’éclairage, mais il en profite pour
charger sa batterie tout en veillant à ne pas la surcharger,
bien entendu. Lorsque la luminosité ambiante baisse au-dessous
d’un seuil réglable par vos soins, le montage est alors
autorisé à allumer l’ampoule qu’il commande. Cet allumage peut
être permanent, c’est à dire encore tant que dure l’obscurité,
ou avoir lieu de manière automatique. Cet automatisme fait
appel à un classique capteur pyroélectrique qui ne fait
allumer la lampe qu’en cas de détection de présence et pour
une durée réglable par vos soins de quelques secondes à près
de dix minutes. Il est évident que ce mode de fonctionnement
automatique est vivement conseillé, surtout en période
hivernale pendant laquelle les journées sont courtes et, donc,
peu propices à la recharge de la batterie. Indépendamment de
cela, le montage protège sa batterie et interdit tout allumage
de la lampe lorsque la charge de cette dernière est trop
faible et ferait craindre pour sa durée de vie si elle était
tout de même utilisée. Malgré ces caractéristiques très
intéressantes, notre montage reste fort peu coûteux, tout au
moins pour ce qui est de sa partie électronique. Pour ce qui
est du panneau solaire ou de la batterie au plomb associé,
nous n’avons hélas aucune recette miracle pour en diminuer le
coût...
| | |