Le principal
défaut d’une alimentation de laboratoire capable de débiter un
courant important est sa dissipation de puissance, au point que les
modèles de ce type les plus puissants sont équipés de volumineux
radiateurs, parfois assistés par un ventilateur. En effet, une
alimentation linéaire capable de fournir par exemple de 1,2 à 35V
sous 3A doit travailler avec une tension d’entrée d’au moins 40V.
Dans ces conditions, lorsque sa tension de sortie est réglée sur
1,2V et qu’elle fournit justement ce courant de 3A, elle dissipe en
chaleur (40 - 1,2) x 3 soit la puissance effarante de 116,4W ! On
comprend qu’un radiateur ventilé soit alors
nécessaire.