Quel que soit le type de batterie considéré, non
seulement la phase de décharge reflétant l’autonomie du
véhicule doit être prise compte, mais également la charge, et
en particulier sa rapidité. Ainsi, il doit être envisageable
d’effectuer des charges rapides d’appoint de façon ponctuelle
sans causer de dommages irréversibles à la source d’énergie.
De même, une recharge normale de batterie suffisamment courte
permettrait d’envisager plusieurs cycles charge/décharge au
cours d’un même déplacement.
Les véhicules électriques purs ou les véhicules
hybrides thermiques/électriques à batteries, s’ils n’ont pas
encore connu aujourd’hui le succès escompté, auront toutefois
permis de tester en grandeur réelle la faisabilité d’une
chaîne de traction tout électrique. Ils auront également
permis d’amorcer le développement et les études de composants
essentiels communs à tout type de traction électrique [4]
[5]
[6]
quelle que soit la source, c’est-à-dire les convertisseurs
d’énergie électrique, les moteurs électriques de tous types [7],
la récupération au freinage d’énergie mécanique en énergie
électrique, les contrôles-commandes spécifiques à ce type de
traction (freinage, gestion électrique du véhicule) ainsi que
tout l’aspect sécurité lié à l’utilisation de stockage et de
distribution électrique à bord d’un véhicule. Tous ces
développements seront ensuite largement utilisés pour les
véhicules à pile à combustible (cf. article [D 5 570]
dans le présent traité).